Retour sur les championnats Allround : Alexis Contin en progression relative

Publié le par LSC Roller

Passer de la 7ème place européenne au 11ème rang mondial, c’est déjà un motif de satisfaction en soit. Alexis Contin traînera encore de toute façon sa 4ème place aux JO de Vancouver, probablement jusqu’à la prochaine olympiade de Sotchi : le public et ses fans attendront toujours qu’il fasse mieux, c’est-à-dire qu’il ramène des médailles. C’est certainement l’un de ses objectifs également ! Pour le reste, tentons de décortiquer les championnats du monde Allround de Calgary du week-end dernier afin d’en tirer quelques leçons…

 

Sur le 500m, sa doublette est tombée en sortie de virage, obligeant le Malouin à faire un écart fatal. Il y a laissé quelques dixièmes et pas mal de concentration. C’est toujours trop sur ce type d’épreuve très courte…

 

Sur le 5000m, la distance qu’il affectionne particulièrement, Alexis peut avoir quelques regrets. Il le confesse lui-même : il est parti trop rapidement (28’’5 dans le premier tour). Difficile ensuite de maintenir la cadence…

 

Il avait effleuré le bronze à Vancouver sur le 10 000m. Cette fois-ci, la distance la plus longue sur la grande piste lui aura été fatale. Onzième en 13’36’’91, c’est une déception sur le papier. Alexis évoque le phénomène des vases communicant pour expliquer ce classement : en voulant améliorer sa vitesse et son 1500m, il a perdu sur le 10 000m.

 

Pourtant, rien n’est moins sûr. Et tous les espoirs sont encore permis pour Inzell, où se courront les championnats du monde par distance du 10 au 13 mars prochain. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que les temps réalisés par le Malouin sont en progression constante : pour mémoire, il est passé de 6’19’’58 sur le 5000m aux JO de Vancouver à 6’17’’72 le week-end dernier. Son record personnel (6’15’’74) n’a pas été battu, mais la courbe va dans le bon sens !

 

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Ce 10 000m de Vancouver qui lui avait valu les honneurs des médias et le rôle de (presque) sauveur des patineurs sur glace français, il l’avait bouclé en 13’12’’11 voilà un an. Sur ce point, il a certes perdu du temps, ce qui s’était déjà vu à Hamar fin novembre (13’41’’18). D’un autre côté, il ne s’alignera pas sur la distance à Inzell… Un motif supplémentaire de mettre les bouchées doubles pour le 1500m !

 

Le bilan est clair : Alexis peut encore s’améliorer, et personne n’en doute. Ses adversaires ont placé la barre très haut. Le Néo-zélandais Shane Dobbin, qu’Alexis dominait tranquillement l’année dernière, s’est hissé dans le Top 5 des longues distances à Calgary (5ème au 5000m et 4ème au 10 000m). Le Russe Ivan Skobrev, son ancien partenaire d’entraînement qu’il titillait voilà peu, a lui énormément progressé. Au point de décrocher un titre de champion du monde Allround. Mais dans une saison, on peut aussi connaître des bas. Et voir ces vieilles connaissances réussir de cette façon stimule incontestablement !

Publié dans Reportages

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